Après une visite époustouflante à Piscine du Remblai, prenez un repas à Le Poisson Rouge. La cuisine française de ce restaurant offre des repas authentiques. Vous allez vraiment apprécier un seiche délectable. Essayez un parfait délicieux. Ici, vous pouvez consommer un vin délicieux. Le Poisson Rouge offre un café immense parmi ses boissons.
Vous aurez de bons souvenirs de ce lieu car il est connu pour avoir un bon service et une équipe aimable, toujours prête à vous aider. On vous recommande aussi cet endroit car il propose un prix adéquat. Dans cet endroit, les clients peuvent apprécier une ambiance ravissante et un décor moderne. Les utilisateurs de Google ont récompensé ce restaurant de la note de 4.4.
LundiLun | 12:00-14:00 19:00-22:00 |
MardiMar | Fermé |
MercrediMer | Fermé |
JeudiJeu | 12:00-14:00 19:00-22:00 |
VendrediVen | 12:00-14:00 19:00-22:00 |
SamediSam | 12:00-14:00 19:00-22:30 |
DimancheDim | 12:00-14:00 19:00-22:00 |
Purgeons d’emblée la partie culinaire. On mange correctement et j’utilise le verbe manger en connaissance de cause, sans ressortir transporté par l’expérience gustative. Une carte trop fournie, virevoltant allègrement des poissons aux viandes en passant par les burgers, les moules et les pizzas, est toujours trop grande pour une équipe de cuisine réduite et la qualité se dilue immanquablement dans la variété si les moyens ne sont pas au rendez vous.
C’est le cas ici. Un restaurant sur le port qui sert un Saint Pierre en surcuisson et une brochette de Saint Jacques froides à coeur accompagnée d’une sauce coco manquant finalement cruellement d’assaisonnement est révélateur d’une ambition mal servie.
Et venons-en au service.
Entrée dans le restaurant suivie d’une entrée en matière peu engageante: erreur de réservation, notre table a été donnée. Placés au fond alors que la réservation d’origine nous avait fait miroiter l’avant salle avec vue sur le port, contre mauvaise fortune bon coeur, nous nous installons emmenés par un garçon d’abord sympathique.
Deux adultes, deux enfants, on nous demande si nous voulons les plats des enfants avec l’entrée. Nous acceptons. Commande passée à 19h40. Service rapide des entrées et de plats enfants a peine 10 minutes plus tard… et puis changement de rythme. L’entrée finie, on tarde à débarrasser. A 20h30, une heure après l’arrivée, une demie heure que l’entrée est achevée, les enfants ont fini de manger.
Ma femme qui n’avait pris qu’un plat commence à trouver le temps long et à avoir un peu faim. Je fais remarquer poliment et en souriant à une gentille serveuse qu’on voudrait bien la suite. Elle me rend mon sourire et va à la cuisine demander ce qui se passe pour revenir nous annoncer dix minutes de plus. Je vois de ma place le patron derrière le bar qui tique, fait remarquer qu’il préférerait prioriser d’autre tables en me regardant du coin de l’œil. Les serveurs ont l’air gênés et nous ne les reverrons plus. Malheureusement le chef décide de prendre le relais et se mêle d’un problème qui n’existait pas avant qu’il le crée.
Il finit par apporter lui même les plats.
Quand on est restaurateur et pas gérant d’affaire en job d’été pour profiter des gogos qui viennent faire les touristes, on aime les gens et on cultive le sens du contact. Quand on est restaurateur, on sait sentir la salle et donner au client ce qui prime en plus de la qualité de la nourriture : le sentiment d’être unique malgré la multitude et celui d’être précieux malgré l’abondance. Deux qualités qui manquent cruellement à ce monsieur. Ensuite, une autre qualité essentielle à un restaurateur est la capacité à dédramatiser une situation par deux mots simples et tellement difficiles à prononcer lorsqu’on manque d’éducation « Excusez-nous ». C’est si facile.
Et le client, tout aussi bien élevé, répond alors du tac au tac « Ce n’est pas grave, ça arrive ». Tout le monde passe un bon moment et il n’y parait plus.
Parfois, les plus aguerris se risquent même à proposer d’offrir un verre pour se faire pardonner. Mais là on rêve.
Non, au lieu de ça, monsieur le gérant à la petite semaine, tout assuré de sa multitude de gogos à venir, choisit de jouer la carte de l’arrogance. Il arrive hautain et condescendant « Voilà. En même temps on vous avait proposé de tout amener avec les entrées. Vous avez accepté ». Je demande quel est le rapport, rappelant que la remarque est bizarre à moins qu’il suggère qu’on mange entrées et plats en même temps ! Il ne se démonte pas et conclut d’une saillie riche au plan linguistique « ben voila et puis faut le temps de faire ».
La messe est dite. Arrogant et suffisant. Le chef a cheffé de la plus minable manière. Les serveurs sympas ne nous regardent plus. Il a dû passer la consigne. Haro sur les gogos qui osent se plaindre poliment de quelque chose. Monsieur parfait est piqué dans son orgueil de Pierre Gagnaire de division d’honneur. Nous mangeons rapidement le poisson trop cuit qu’il a fallu prendre le temps de sur cuire, les saint Jacques froides à coeur qu’il a sans doute fallu prendre le temps de refroidir et nous passons à la caisse, sans dessert ni café, fuyant l’accueil de ce malotru qui a plus le physique à tenir un club de gym qu’un restaurant, pour rester poli.
Heureusement que les jours précédents nous ont montré que les Sables d’Olonnes regorgent de restaurants de qualité et de restaurateurs compétents aimant leur métier. Il n’est que la triste conclusion d’un séjour parfait.
A éviter d’urgence pour profiter du reste.