Aux Heures Heureuses est un pub et bar décontracté et tendance situé sur la Rue du Plat d'Étain à Poitiers. Il s'adresse à ceux qui recherchent une ambiance chaleureuse avec des options pour le déjeuner, le dîner, et même des services traiteur. L'établissement est fier de sa grande sélection de cocktails, complétée par des offres comme la bière, le vin, les spiritueux et le café. Idéal pour les convives seuls ou en groupe, il accepte les réservations, une option pratique pour les touristes explorant la ville.
Bien que certains visiteurs apprécient leurs plats efficacement préparés et leur service amical, d'autres notent un choix limité de menus. Un accent particulier est mis sur les planchas de viandes et de fromages, ce qui peut ne pas convenir à ceux qui recherchent des options plus variées comme le poisson ou les entrées. Le restaurant dispose d'un accès pour fauteuils roulants et d'équipements sur place tels qu'un bar et des toilettes, soulignant son environnement accueillant et inclusif. Il est nécessaire de planifier votre visite car seul le stationnement payant est disponible à proximité.
Ouvert du lundi au samedi, Aux Heures Heureuses prolonge ses heures d'ouverture jusqu'à tard dans la nuit, offrant un lieu détendu idéal pour les apéritifs avant le repas ou pour une détente après le dîner. Bien que les clients louent le rapport qualité-prix et le décor moderne, certains ont fait remarquer les murs quelque peu dépouillés du cadre et le volume de la musique de fond. Cependant, les détails concernant la cuisine restent principalement axés sur des plats européens. Malgré l'absence de mises à jour récentes de la part du propriétaire, cet établissement demeure un arrêt intriguant pour les visiteurs désireux de goûter au charme local fusionné avec des traditions culinaires européennes.
« Chronique d’un carnage culinaire : même Etchebest aurait demandé un défibrillateur
Nous débarquons au restaurant à 12 h 30, pleins d’espoir, le sourire naïf de ceux qui croient encore à la restauration classique : un plat chaud, un service normal, un minimum de cuisson. Bref, une utopie moderne.
Le lieu est joli, le serveur sourit, l’ambiance respire la détente…
Le calme avant la tempête.
Parce que dans cet établissement, le temps d’attente n’est pas une réputation : c’est une religion.
On dirait qu’ils chronomètrent les secondes avec un calendrier Maya.
À 13 h 45, miracle : le plat arrive.
L’assiette est magnifique. Une œuvre d’art. Un trompe-l’œil digne d’un concours gastronomique.
Je suis ému.
Puis je coupe le poisson.
CRU. ARCHI CRU. EXTRA CRU.
Pas « pas assez cuit ».
Pas « encore un petit effort ».
Non : brut, « retour du marché », « sorti de l’eau à midi », « encore en train de réfléchir à sa vie ».
J’appelle un serveur.
Il me dit que ça repart en cuisine « sans souci ».
Ces deux mots sont probablement les plus gros mensonges depuis l’invention de la publicité.
Un quart d’heure passe.
Puis vingt minutes.
Mes convives terminent leur repas, digèrent, re-digèrent, et sont à deux doigts d’aller payer leurs impôts tellement ils ont eu le temps.
Moi ?
Toujours rien.
Il est 14 h, et j’en suis à renifler ma propre serviette pour survivre.
Je demande une responsable.
Et là :
Le festival.
On m’explique que :
– Je suis le seul à m’être plaint. (Logique : les autres clients n’ont probablement pas encore trouvé le cœur de leur poisson.)
– Le poisson était très frais. (À ce stade, j’aurais demandé son acte de naissance.)
– La cuisine n’est pas un robot. (Oui, et pourtant même un grille-pain aurait mieux géré la cuisson.)
À cet instant, j’ai eu une vision.
Etchebest.
Le vrai.
Le titan bleu.
Le marteau pédagogique.
En train de défoncer la porte de la cuisine en hurlant :
« MAIS C’EST PAS POSSIBLE ! ON ENVOIE PAS ÇA ! C’EST DU POISSON, PAS UN TEST PCR ! »
Je l’imaginais soulever des casseroles, renverser des bacs, remettre la brigade en PLS, et finir par hurler dans la salle :
« QUI A SERVI ÇA ? QUI ?! QU’IL SE MANIFESTE IMMÉDIATEMENT ! »
Mais non.
Rien.
Pas une excuse.
Pas un geste.
Pas même une micro-fibre d’empathie.
Alors j’ai quitté le restaurant affamé, mais avec l’impression d’avoir vécu un épisode inédit de Cauchemar en cuisine, version hardcore.
Si Etchebest veut se défouler un jour, je connais un endroit où la cuisson est tellement maltraitée qu’il peut y aller en échauffement. Et je partagerai ce récit gastronomico-tragique à qui veut l’entendre : ça évitera peut-être que d’autres finissent, comme moi, à manger… leur patience. »
Très, très bon ces mélanges de saveurs! Service parfait avec Audrey le risotto est parfait, le pesto pistaches du pluma, un délice! Food: 5 Service: 5 Atmosphere: 5 Service: Dine in Meal type: Lunch Price per person: €20–30
A
Response from the ownerun mois plus tôt
Merci beaucoup Stéphanie pour ce retour ! On est vraiment ravis que vous ayez aimé nos mélanges de saveurs et que le risotto ainsi que le pesto pistaches du pluma vous aient régalé. Audrey sera touchée par votre petit mot sur son service parfait !Au plaisir de vous revoir très bientôt pour un nouveau moment gourmand.L’équipe des Heures Heureuses
Nous débarquons au restaurant à 12 h 30, pleins d’espoir, le sourire naïf de ceux qui croient encore à la restauration classique : un plat chaud, un service normal, un minimum de cuisson. Bref, une utopie moderne.
Le lieu est joli, le serveur sourit, l’ambiance respire la détente…
Le calme avant la tempête.
Parce que dans cet établissement, le temps d’attente n’est pas une réputation : c’est une religion.
On dirait qu’ils chronomètrent les secondes avec un calendrier Maya.
À 13 h 45, miracle : le plat arrive.
L’assiette est magnifique. Une œuvre d’art. Un trompe-l’œil digne d’un concours gastronomique.
Je suis ému.
Puis je coupe le poisson.
CRU. ARCHI CRU. EXTRA CRU.
Pas « pas assez cuit ».
Pas « encore un petit effort ».
Non : brut, « retour du marché », « sorti de l’eau à midi », « encore en train de réfléchir à sa vie ».
J’appelle un serveur.
Il me dit que ça repart en cuisine « sans souci ».
Ces deux mots sont probablement les plus gros mensonges depuis l’invention de la publicité.
Un quart d’heure passe.
Puis vingt minutes.
Mes convives terminent leur repas, digèrent, re-digèrent, et sont à deux doigts d’aller payer leurs impôts tellement ils ont eu le temps.
Moi ?
Toujours rien.
Il est 14 h, et j’en suis à renifler ma propre serviette pour survivre.
Je demande une responsable.
Et là :
Le festival.
On m’explique que :
– Je suis le seul à m’être plaint. (Logique : les autres clients n’ont probablement pas encore trouvé le cœur de leur poisson.)
– Le poisson était très frais. (À ce stade, j’aurais demandé son acte de naissance.)
– La cuisine n’est pas un robot. (Oui, et pourtant même un grille-pain aurait mieux géré la cuisson.)
À cet instant, j’ai eu une vision.
Etchebest.
Le vrai.
Le titan bleu.
Le marteau pédagogique.
En train de défoncer la porte de la cuisine en hurlant :
« MAIS C’EST PAS POSSIBLE ! ON ENVOIE PAS ÇA ! C’EST DU POISSON, PAS UN TEST PCR ! »
Je l’imaginais soulever des casseroles, renverser des bacs, remettre la brigade en PLS, et finir par hurler dans la salle :
« QUI A SERVI ÇA ? QUI ?! QU’IL SE MANIFESTE IMMÉDIATEMENT ! »
Mais non.
Rien.
Pas une excuse.
Pas un geste.
Pas même une micro-fibre d’empathie.
Alors j’ai quitté le restaurant affamé, mais avec l’impression d’avoir vécu un épisode inédit de Cauchemar en cuisine, version hardcore.
Si Etchebest veut se défouler un jour, je connais un endroit où la cuisson est tellement maltraitée qu’il peut y aller en échauffement. Et je partagerai ce récit gastronomico-tragique à qui veut l’entendre : ça évitera peut-être que d’autres finissent, comme moi, à manger… leur patience. »